SERVICE, SAVOIR-FAIRE ET SENS DES AFFAIRES

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12 septembre 2017

SERVICE, SAVOIR-FAIRE ET SENS DES AFFAIRES. RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE HARDY DE LA SOCODN

C’est à la fois une belle histoire de famille et une success story entrepreneuriale qui se joue ici. Tout a commencé en 1985 quand Christophe Hardy, son CAP de boucher en poche, entre par la petite porte comme désosseur dans une entreprise de Basse-Normandie.

Passionné pour les métiers de la boucherie et de la charcuterie, il a toujours eu l’ambition de réussir sur ce marché difficile. Aujourd’hui, c’est chose faite, entouré de son épouse Nathalie, de sa fille Claire, de son fils Thibaut et d’une trentaine de salariés qui eux aussi font un peu partie de la famille.

L’INNOVATION AU SERVICE DU CLIENT

En 2006 Christophe quitte l’entreprise qui l’emploie et se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Il fonde la SOCODN (Société Commerciale De Normandie). Doté d’un véritable savoir-faire, du sens des affaires et d’une forte ambition, il commence son activité de négoce. En 2009, il se dote d’un atelier de découpe qui lui assure une totale maîtrise de la qualité et de la spécificité de ses viandes. Il peut alors offrir à ses clients un service sur mesure. Aujourd’hui, Il est un acteur majeur dans le secteur de la découpe et de la transformation de viande de qualité pour les professionnels des métiers de bouche.

Il compte parmi ses clients des restaurateurs (des brasseries comme des chefs étoilés), des bouchers, bouchers-charcutiers, traiteurs, grossistes en viande ainsi que des collectivités.

« Nous avons innové dans le service. Nous faisons du sur-mesure et nous entretenons une relation de confiance avec nos clients, explique-t-il, à tel point que certains nous laissent même leurs clés pour que les livraisons soient assurées au plus tôt dans la matinée ».

« Nous sommes à l’écoute toute la journée. Mais après 17h, ça ne s’arrête pas puisque les clients peuvent encore passer commande sur le répondeur de l’entreprise jusqu’au lendemain. Les messages sont relevés à 5h du matin. Toutes les demandes sont honorées, même les plus particulières. Un restaurateur qui avait un besoin impérieux de queues de bœuf a été livré le lendemain, à la première heure, quand bien même nous n’en avions pas en stock ». Et des anecdotes comme ça, Christophe Hardy en a plein. Sortir des routes tracées pour livrer un client qui a un besoin hors du commun, la SOCODN sait très bien faire.

CAP À L’OUEST, L’AVENTURE CONTINUE

L’histoire se poursuit en juin 2017 quand Christophe Hardy fait l’acquisition de l’entreprise Cheville 35 en Ille et vilaine. « Géographiquement, ça a du sens. Nous couvrons maintenant le Calvados, La Manche, l’Orne, mais aussi les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine », explique son fils Thibault qui en assume la Direction Générale. « Les perspectives de développement sont très prometteuses ».

« Nous faisons chaque année +10 % de chiffre d’affaires sur un marché ou les taux de rendement sont plutôt proches de 1 ou 2 % », ajoute Claire, la fille de la famille, en charge du marketing.

« Il faut dire que nous avons des supers commerciaux et en termes de logistique, nous assurons 7 tournées par jour ».

PRODUIT

DE LA TENDRESSE SUR UN MARCHÉ DUR

Si les entreprises de Christophe Hardy sont en constante progression, il n’en reste pas moins que le marché n’est pas rose pour tout le monde. « Nous faisons face à une baisse régulière de la consommation de viande. Les jeunes en mangent moins. Pour exister, nous devons donc être au plus près de nos clients et être toujours plus réactifs et disponibles. Nous voulons proposer un service irréprochable et des produits à la hauteur des attentes. Chez nous, les clients ne sont pas des numéros. On se connaît personnellement. Il n’y a que comme ça que nous pouvons réussir ». Et enfin, Christophe Hardy insiste sur le fait qu’il ne prend pas de dividende, et qu’il investit constamment. Comme ça l’entreprise est armée en cas de coup dur. « Je ne vois pas comment on pourrait y arriver autrement ».

LA FAMILLE, SOCLE DE SON SUCCÈS

Quand il évoque son parcours professionnel, Christophe reconnaît avoir parfois privilégié ses ambitions professionnelles par rapport au cadre familial. « Ce métier demande beaucoup d’abnégation. Mais la famille, ça fait partie de mon équilibre de vie ». C’est sans aucun doute pour cela que Christophe a donné leur chance à ses enfants. Il a toute confiance en eux et peut ainsi entretenir l’âme familiale.

On ne construit rien sans la confiance. Que ce soit en famille, avec les collaborateurs ou les clients, la relation humaine, c’est capital. Des valeurs qui sont partagées avec Les Artcutiers et que nous entretenons avec tous les membres de notre groupement. À coup sûr un gage de satisfaction et de succès.

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